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Sting – Nuits de Fourvière

Brian Rasic/WireImage

Hier il y avait le concert de Sting aux Nuits de Fourvière et j’y étais. Le concert a finalement eu lieu après une semaine à craindre une annulation pour des raisons de santé. Car oui on a eu chaud, c’est pas moins de 6 concerts que Sting a dû annuler avant d’être à Lyon.

Sting et son histoire.

Né en 1951, Sting approche aujourd’hui des 70 ans, mais il n’en laisse rien paraître sur scène. Bassiste et chanteur du groupe The Police dans les années 1970, il décide de ce lancer dans une carrière solo en 1985. Tout d’abord très jazzy, ses albums s’orientent petit à petit vers des titres plus rock et variés. Je pense notamment à l’album Brand New Day avec les titres Desert Rose, Big Lie Small World et Fill Her Up, trois titres, trois genres : oriental, bossa nova et country.

C’est aujourd’hui une légende du rock, d’ailleurs inscrite au Rock and Roll Hall of Fame depuis 2003 en tant que membre du groupe The Police.

Le concert aux Nuits de Fourvière

Malade la semaine dernière, j’avais peur de retrouver Sting sans voix sur scène. Les 15 premières minutes ont été jouées en acoustique, avec une voix timide. Les choristes ont eu plus de place que d’habitude sur la scène, mais ce n’était pas « forcé » et c’était agréable. Au fil des tubes, Sting est monté en puissance et a retrouvé sa voix pour le plus grand plaisir du public.

L’acoustique du lieu était comme à son habitude parfaite. Les balances, l’éclairage et la mise en scène étaient top. Petite remarque cependant, ajouter un ou plusieurs grands écrans serait une bonne idée pour les personnes à mobilité réduite assises au premier rang derrière la fosse.

Niveau tracklist, aucune déception. Sting a repris tous ses plus grands tubes en compagnie de Dominic et Rufus Miller à la guitare ainsi que de Josh Freese à la batterie. Il y avait également le talentueux Shane Sager à l’harmonica. L’album My Songs sorti fin Mai est parfait pour le live et contentera tout le monde !

Si vous voulez voir l’équipe actuelle sur sa tournée, voici un live récent du titre Demolition Man

Bousculades, mépris et insultes

C’est les points noir de cette soirée. Je n’ai jamais été aussi choqué par le comportement du public et tout particulièrement par les « VIP ». Je ne sais pas quelle est la société qui a obtenu autant de places pour ses partenaires ou ses employés, mais il y en avait beaucoup trop. En plus d’empiéter sur la partie « tout public » (qui ont payé 65€ pour être là), plusieurs groupes de personnes nous ont bousculé dans les files d’attentes sous prétexte qu’ils étaient VIP et qu’ils avaient rendez-vous.

La file d’attente était composée de gens à mobilité réduite comme des femmes enceintes et des personnes avec des béquilles. Rien n’a été fait correctement pour les faire passer en sécurité. Pour vous souligner le manque de respect, même les secouristes n’étaient pas prioritaires pour traverser la file. Concernant le placement, les agents ont passé leur début de soirée à repousser l’assaut de personnes voulant forcer le passage, quitte à se faire insulter verbalement.

Aucune personne approchée n’a bien voulu céder sa place à une femme enceinte et les agents étaient clairement débordés pour imposer l’ordre et le respect des règles du festival. Même la queue pour les boissons derrière la fosse, est devenue une zone chaotique où les gens se bousculaient.

L’ambiance du début de soirée peut être résumé ainsi : bousculades, insultes, harcèlement verbal, déni et mépris.

Je fais des concerts et des festivals depuis plus de 10 ans, je n’ai jamais vu ça.

J’espère que ce n’est pas général cette année et que c’était purement de la malchance. A surveiller et à corriger pour les futures éditions.

 

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